캄폿 고추 : Le poivre de Kampot (en khmer, ម្រេច mréch) est une 기미 에서 리안 열대 (가족 피페라세과 – 학명: 파이퍼 사람 nigrum). Il est cultivé dans les provinces de Kampot et de Kep au Cambodge (Voir Carte ci-dessous).
C’est le premier produit agricole cambodgien à avoir bénéficié d’une IGP (indication géographique protégée européenne), qui lui a été délivrée le 2 avril 2010. Cette indication géographique lui permet de bénéficier d’un label protégé dans les pays reconnaissant cette indication, l’Union européenne notamment. Cette décision et les efforts locaux devraient permettre une renaissance de sa culture.
Le poivre de Kampot doit sa saveur particulière à son 떼루아 un peu comme les grands 크 러스 vinicoles.
Ce produit a failli disparaître lors de la période khmère rouge (*), où son exploitation avait été réduite à néant.
Après ces tragiques événements, la reprise de sa culture a été lente. Les importantes productions de 후추 de qualité inférieure des pays voisins ont rendu difficile sa résurgence.
À présent grâce à l’aide de coopératives, d’un séchage et d’un tri des grains de qualité, ce 후추 reconquiert ses lettres de noblesse.
Afin de lutter contre les poivres de pays voisins de qualité inférieure vendus jusqu’à Kampot comme du « poivre de Kampot », un logo destiné aux produits bénéficiant de l’IGP a été créé et est apposé sur leur emballage.
(*) : Les Khmers rouges sont le surnom d’un mouvement politique et militaire communiste radical d’inspiration maoïste, qui a dirigé le Cambodge de 1975 à 1979. Apparu sous une première forme en 1951, le mouvement a cessé d’exister en 1999.
Histoire du poivre de Kampot : La culture du poivre au Cambodge est relativement ancienne et on en retrouve même traces dans le récit de Zhou Daguan, un diplomate chinois qui visita l’empire khmer à la fin du XIIIème siècle.
Elle ne se serait toutefois développée qu’à la fin du XIX siècle, à la suite de la guerre d’Aceh, au cours de laquelle, en 1873-1874, le Sultan de cette principauté de l’actuelle Indonésie fit brûler ses plans de poivre afin que cette richesse échappe aux colonisateurs néerlandais, créant ainsi une pénurie sur le produit. Après une rapide croissance favorisée par les autorités coloniales françaises, la production stagnera, essentiellement à cause de l’inconstance de la politique du protectorat qui tentera à de multiples occasions de limiter l’exportation à la métropole et aux autres contrées où la France exerçait sa domination, voire à mettre des tarifs douaniers prohibitifs afin de favoriser le poivre des colons français de Cochinchine.
La plus grande menace interviendra en 1975, lorsque le pays basculera dans la terreur khmère rouge ; les terrains seront alors reconvertis en rizières et il s’en fallut de peu que la culture poivrière ne disparaisse. Néanmoins, grâce à l’obstination de quelques familles d’anciens planteurs, le poivre cambodgien retrouve peu à peu ses lettres de noblesses.
Variétés du poivre de Kampot : Le poivre de Kampot se décline en quatre variétés :
- 피망 (non exporté) à consommer sur place.
– Le poivre blanc.
– Le poivre rouge, baie de poivre arrivée à pleine maturité.
- 검은 후추.
Le 피망 se récolte à partir du mois de septembre, lorsqu’il est encore jeune et tendre. Il est récolté en décembre, juste avant maturité et possède un goût épicé plus prononcé. Récolté jeune sur la liane, ses arômes explosent littéralement en bouche du fait d’un piquant peu prononcé.
Le poivre noir développe des arômes forts et délicats. Son goût très intense et doux à la fois révèle des notes fleuries d’eucalyptus et de menthe fraîche.
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